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8 mars 2022.

Communiqué du Collectif Cistude.

 

Nous demandons la sécurisation immédiate du site, la mise en oeuvre rapide d’un diagnostic de la pollution de l’eau et des sols et d’une Etude Quantitative des Risques Sanitaires (EQRS).

 

Nous avons subi l’incendie de l’entrepôt de déchets de Saint-Chamas pendant 48 jours. Aujourd’hui, les lenteurs administratives persistent. L’évacuation des déchets est au point mort. En outre, les résultats des analyses de la pollution des sols et de l’eau ne seront pas rendus publics avant plusieurs mois. Tant que la nature des polluants ne sera pas connue, aucun suivi sanitaire s’appuyant sur des bases rationnelles ne pourra être mis en œuvre. Pourquoi une telle inertie ?

 

Nous avons rencontré Monsieur le maire de Saint Chamas, vendredi 4 mars.

Voici le compte-rendu de cet entretien.

 

1. Evacuation des déchets encore présents sur le site

 

- Les informations dont dispose le maire de Saint-Chamas.

Les deux tas de déchets encore présents sur le site seront analysés par un laboratoire mandaté par l’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME). Si ces déchets sont classés dangereux, les services de l’État auront l’obligation de prendre en charge leur évacuation. S’ils sont considérés comme non dangereux, des négociations entre la métropole et l’État seront engagées pour savoir qui paie. Dans ce dernier cas, cela risque de durer…

 

- La position du Collectif Cistude.

Face aux lenteurs administratives, nous avons insisté sur la nécessité de sécuriser le site, notamment en ce qui concerne les intrusions, la dissémination des déchets par le vent et la pollution des eaux par lessivage en cas de pluie.

Le maire s’est déclaré favorable à la sécurisation du site.

Nous avons aussi demandé que soient rendus publics les résultats des analyses des eaux récupérées dans le bac de rétention. Ces éléments sont détenus par la Métropole.

 

2. Les analyses de la pollution des sols et de l’eau.

 

- Les informations dont dispose le maire de Saint-Chamas.

Des analyses de la pollution des sols et de l’eau sont en cours (laboratoire Ineris mandaté par l’ADEME). Des prélèvements de légumes ont été aussi réalisés dans des jardins potagers. Selon l’ADEME, les résultats ne seront pas communiqués avant le mois de juin.

 

- La position du Collectif Cistude

Ce délai de trois mois entre les prélèvements et la communication des résultats est beaucoup trop élevé.

Nous avons demandé au maire le financement d’une campagne d’analyses par la commune. Le maire n’y est pas favorable dans la mesure où les délais imposés par la réglementation des marchés publics ne permettraient pas d’avoir les résultats avant ceux du laboratoire Inéris.

Dans ces conditions, au nom du principe de précaution, nous avons demandé au maire de prévenir la population des risques potentiels encourus, par exemple en ce qui concerne les forages ou la consommation de légumes. Le maire s’est engagé à donner suite à notre requète.

D’autre part, l’ouverture de la pêche est prévue le 12 mars. Nous avons demandé au maire de s’assurer que l’activité pêche puisse se dérouler sans risque sanitaire, notamment en saisissant par écrit le service GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) de cette problématique.

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