Projet CARBON - Fos-sur-Mer
1. Une biodiversité sous-évaluée
S’il était mis en œuvre, le projet CARBON, se voulant vertueux en matière d’écologie, serait entaché par une faute originelle : un écocide.
2. Des infrastructures inadaptées au rythme du projet
L’implantation de CARBON aurait pour conséquence la création de 3000 emplois dire 4500 emplois indirects et 9000 emplois induits, soit un total de 16 500 salariés. Or CARBON envisage une mise en chantier en 2024 pour une mise en exploitation en 2026. Dans un contexte de pénurie d’infrastructures (ligne ferroviaire littorale obsolète, pénurie de logements, saturation chronique des services de santé) un tel afflux de population aggraverait au-delà du supportable le quotidien des citoyennes et citoyens de ce territoire.
3. Trois alternatives
Au vu de ces deux enjeux, la biodiversité et les infrastructures, le projet CARBON, apparaît donc comme inopportun en l'état. Trois alternatives sont proposées par le collectif Cistude.
Alternative 1. Implanter CARBON sur une des friches industrielles du pourtour de l’Étang de Berre. A titre d’exemple, le choix du site de LyondellBasell, à Berre l’Étang permettrait peut-être d’éviter l’impact sur la biodiversité et de bénéficier d’infrastructures ferroviaires moins obsolètes. Sans préjuger des résultats, une étude sérieuse devrait être menée sur cette option.
Alternative 2. Mettre en œuvre un plan ambitieux de réduction du trafic routier fondé sur le ferroviaire, le fluvial et les pistes cyclables. En l’attente de sa réalisation, reporter le projet CARBON. Cette alternative permettrait de surmonter l’obstacle constitué par l’obsolescence des infrastructures. Toutefois, la problématique de l’impact sur la biodiversité resterait intacte.
Alternative 3. Abandonner le projet CARBON
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