19 janvier 2022. Communiqué du collectif Cistude
Depuis le 26 décembre 2021, les habitants de Saint Chamas subissent une pollution atmosphérique majeure potentiellement génératrice de graves pathologies.
À ce jour, le feu n’est pas encore éteint et couve encore. La pollution persiste.
Les mesures concernant la pollution atmosphérique ont démarré le 30 décembre, soit 4 jours après le début de l'incendie. Elles ne portent que sur les émissions de particules fines. Elles ne sont pas rassurantes. En fonction des conditions météorologiques, un nuage de particules fines s’installe sur la ville. Cela durera tant que le feu ne sera pas définitivement éteint.
Hormis les particules fines, nul ne connaît la nature exacte des multiples polluants répandus dans l’atmosphère par cet incendie.
Les habitants de Saint-Chamas et des communes environnantes ont le droit de savoir à quels risques ils sont exposés depuis le 26 décembre.
Si l’exploitant se révèle incapable de fournir la liste exacte des déchets qui ont brûlé, il appartient au préfet, représentant de l’État, de faire analyser les restes carbonisés avant que ceux-ci ne soient évacués. Certains laboratoires sont parfaitement capables de déterminer, à partir de ce type d’étude, la nature des substances toxiques que nous respirons depuis le 26 décembre.
Le collectif Cistude, en synergie avec d’autres associations, demande à Monsieur le Préfet de mandater une telle expertise.
D’autre part, le préfet doit utiliser ses prérogatives pour faire cesser la pollution des sols, de l’air, de la nappe phréatique et pour contrôler la destruction des déchets.