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Photo. Un jeune sanglier curieux, en bordure d'un sentier de la Poudrerie
Les sangliers de la Poudrerie
En septembre 2022, une pétition en ligne s’opposant à un projet de battue aux sangliers à la Poudrerie de Miramas-Saint-Chamas a recueilli, plus de 30 000 signatures.
La Poudrerie, propriété du Conservatoire du littoral, est gérée par le Syndicat intercommunal de l’ancienne poudrerie (SIANPOU)
Face à l’ampleur de la mobilisation citoyenne, les maires des deux communes concernées ont décidé de renoncer à la battue et de réguler les sangliers par d’autres moyens.
Depuis, un programme de tirs sélectifs a été mis en place, après évaluation des effectifs de la population de sangliers sur le site.
D’autres modes de régulation pourraient être mis en œuvre, comme la capture et la stérilisation des femelles ou la vaccination contraceptive expérimentées en Espagne. Des pièges analogues à celui figurant sur la photo ci-contre permettent de capturer les sangliers vivants. Une fois relâchés, les sangliers traités continuent d'occuper le territoire. C'est l'avantage présumé de cette méthode expérimentale . En effet, lorsqu'on tue les sangliers, ils sont rapidement remplacés par d'autres qui s'installent à leur place.
Quoi qu’il en soit, pour des raisons écologiques et sanitaires, le tir sélectif apparaît comme bien plus rationnel que la battue sur le site très particulier de la Poudrerie
La Poudrerie a en effet une double caractéristique. D’une part c’est un haut lieu de biodiversité, d’autre part la pollution résiduelle dans les sols est très élevée : toluène, arsenic, PCB, DDT, à des taux parfois largement au-dessus des normes en vigueur.
Photo. Piège à sangliers